A perte de vue les collines immenses,
Peuplées de vignes , longues belles et rangées,
Versaient parmi les vents leurs subtiles essences
Et donnaient à mon nez l'envie de voyager
Les Raisins, colorés , doux ,ronds, bien légers
Animaient de leurs feux les collines viticoles
Et l'on pouvait entendre dans les beaux chants d'Eole
Pleurer les vendangeurs et leurs mains abîmées
Mais qui aurait pu croire que ces jours merveilleux
Bientot allaient finir et que vers d'autres cieux
Je m'en allait partir. Jamais ne toucherais
Moi qui les aimais tant, mes vignes adorées
Mes raisins tant chéris , je voulais voyager.
Mon bonheur est resté en pays Loupiacais.
Marie Amandine CHAUTARD